Les ressources associatives non marchandes : bénévolat et subventions. Approche méthodologique
Rapport de recherche pour la DIIESES. Programme de recherches pour l’innovation sociale et le développement de l’économie sociale et solidaire
Pascal Perrot, Érick ROUSSEL, Annaïg Hache, novembre 2007
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Résumé :
On observe actuellement des évolutions profondes qui conduisent à s’interroger sur l’enjeu d’une perception réhabilitée et rénovée des apports associatifs non marchands :
i) le développement depuis une vingtaine d’années de véritables « entreprises
associatives » ou « associations marchandes à finalité sociale » qui se
professionnalisent dans les secteurs de l’action sociale, de l’insertion, de
l’éducation populaire et des services aux personnes… etc., les conduisent à
devenir de véritables prestataires auprès des collectivités publiques avec des conventions d’objectifs qui s’éloignent progressivement des formes de
subventionnement classique ;
ii) l’ambivalence croissante du statut du bénévolat. Considéré comme pilier de l’action désintéressée, et à ce titre facteur d’utilité sociale, il est de plus en plus encadré, valorisé et stimulé pour apporter aux associations les ressources humaines qualifiées fonctionnelles et opérationnelles dont elles ont impérativement besoin pour amplifier la dimension sociale de leurs projets et justifier les apports complémentaires des autres partenaires.